Dressage des fermes partie 1
Réglages avant la pose des pannes
Fixations provisoires
Tracé des fermes
Les 3 dernières photos sont de Marcel Koppen
Perçage
Taille des assemblages
Pour que les associations de saint Marcellin puissent se rencontrer dans un cadre ludique, un tournoi de "question pour un champion" était organisé samedi 14 novembre. Aplomb y a tenu sa place avec tenacité...Comme à la télé.
Gaël Ronque pensif
Laurent Marmonier enjoué
Voûte ephémère au mortier de terre
Démolition et rangement
lissage de la chape
gâchage manuel
Visite du 15 octobre. Mme Stoica rom de Roumanie vient nous expliquer comment sa mère lui a apris (quand elle était petite fille) à fabriquer et cuire des briques (calamide). Elle a pu ensuite gagner le pain de sa famille pendant de nombreuses années grâce à cet héritage. La généralisation du béton cellulaire en Roumanie a scellé la fin de sa carrière de briquetière.
Elle nous montre sa manière en s'adaptant à nos moules qui sont de conception et de dimensions différentes et notre terre qui est d'un terroir différent. Elle n'ajoute pas de paille, mouille et refaçonne rapidement au moment du démoulage. Elle reviendra au printemps nous montrer la cuisson si nous en avons fabriqué assez.
Photos prises par Marcel Koppen. Merci à lui.
Madame Stoica
A nous les calamides!
Les stagiaires en écoconstruction continuent leur formation avec Julien Cerri : c'est l'apprentissage, de la conception à la réalisation d'une paroi en ossature bois. Ils réalisent une maquette grandeur nature qui servira à mettre en oeuvre les isolants, les systèmes d'étanchéité, et les ventilations.
Le formateur vérifie
Une coupole en terre crueLa fête d'anniversaire de la Maison de la Nature et de l'Environnement de l'Isère a eu lieu au sommet de la Bastille. A cette occasion de nombreuses animations ont été organisées. Aplomb a animé un atelier de fabrication d'un four à pizza. Merci aux trois participants qui ont persévéré sur toute l'après-midi !
Aplomb était conviée à participer à une table ronde sur l'artisant d'art organisée par la Fédération des Associations Patrimoniales de l'Isère (FAPI). Ci-dessous madame Jourdain présentait son livre "Du coeur à l'ouvrage, les artisans d'art en France".
Maison des arts de Montbonnot
Anne Jourdain
Bruno Jalabert au micro
Cette année Laurent Petrone et Pascal Baetman construisent un escalier sur voûte sarrasine sur le stand d'Aplomb. Et plus rare encore: l'escalier est chargé "à bras" sur le camion plateau en fin de salon. Merci à toutes les petites mains et les gros bras qui ont apporté leur fragilité individuelle pour réaliser ce tour de force collective! Merci au responsable de la sécurité du festival d'avoir permis et suivi cette opération délicate et incertaine au départ...
Pour rassurer les inquiétudes: la voûte ne s'est pas cassée pendant le transport.
Cette technique de la voûte sarrasine permet d'aménager un escalier dans un espace biscornu. Les courbes réelles n'ont pas forcément besoin d'être conçues à l'avance comme pour un escalier en bois: elle prennent forme par le tracé sur place du plan, et des hauteurs sur le mur extérieur. Aucune armature métallique, aucun coffrage, ni aucun ciment n'est nécessaire. Seules la prise rapide du plâtre gros et sa rapide diffusion dans les briques permettent cette cohésion quasi instantannée qui évite la préparation d'un coffrage. La relative légèreté des briques plâtrière est aussi un atout pour la réussite de l'entreprise.
Pose des guides
Premières briques
1.L'escalier sur voûte sarrasine tient par sa forme tortueuse; celui-ci est sur un plan en demi-éllipse.
2.Le tracé des marches sur le sol et sur le mur, puis le choix de l'épaisseur de la paillasse permettent de définir la courbe visible contre le mur en sousface (intrados de la voûte).
3.Au "plafond" , des liteaux rayonnants au droit des marches permettent de tendre des ficelles verticales jusqu'au plan de l'escalier dessiné sur le sol (ici un surépaisseur de tripli sur la tranche de laquelle seront vissées les ficelles) ce dispositif très aérien permettra au public de bien voir les maçons au travail.
4.Sur ces ficelles seront agrafés des liteaux horizontaux, rayonnant jusqu'au tracé de la sousface de la paillasse, sur le mur. Ces liteaux serviront de guides pour positionner les petites briques alvéolaires au fur et à mesure de l'ascension de l'escalier.
5. Le décors est en place, et le spectacle peut commencer!
Pascal Baetman
ça prend forme
Une fois la portion de voûte en place, cette première paroi sert de coffrage perdu pour une seconde couche qui portera les marches. Les guides peuvent donc être retirés au fur et à mesure que l'intrados est en forme, et les marches construites. Le maçon peut avancer sur son escalier pour construire les marches supérieures.
Denières semaines d'aout: Démolition et évacuatrion de l'ancien plancher (plafond en briques plâtrières compris), tracé, coupe, et fixation des nouvelles solives. Mise en place du plafond du RDC, remplissage en ouate de cellulose en vrac (de récupération), et réalisation du plancher en plaques OSB. Le nouvel espace obtenu à l'étage (9m par 8m) permettra de réaliser une maquette de travail (à taile réelle) sur laquelle essayer les différents types d'isolation, d'étanchéité à l'air et de ventilation.
Remplissage en ouate
plancher local 2ème tronçon
Notre futur local de stockage est en bonne voie: le soubassement avec parement extérieur en limousinerie est commencé. Ce système constructif mixte ainsi que l'enjambement du coffret électrique constituent des difficultés importantes pour nos stagiaires débutants.
Chaînage
Coté agglos
Coté rue des écoles: un parement en limousinerie
La première semaine de pratique commence avec l'implantation, les fondations et les soubassements. (du 29 juin au 3 juillet) Les conditions météo caniculaires nous obligent à faire une journée continue 6h-13h, pour finir la journée avant que le soleil ne soit à son zénith.L'occasion est donnée de réviser quelque principes de géométrie (théorème de Thalès pour évaluer des hauteurs de bâtiment, Pythagore pour implanter des murs perpendiculaires avec les triangles 3-4-5) L'utilisation du niveau à eau.
Nouveau groupe OPEC 2015
Enfin, les couples entreprises-candidats sont conclus, la Région a donné son accord, la formation peut commencer. 14 candidats ont donc fait connaissance avec les locaux d'Aplomb et pris possession de leur caisse (il en manque encore une !)
La nuit tombe, et la pluie aussi
Un beau jury pour cette session:
Jean-Louis Paulet, (debout) architecte, expert auprès des tribunaux, CAUE du Gers : président du jury
Ensuite de gauche à droite autour de la table:
Gilles Rocipon, architecte,contrôleur SPS
André Mollard, maçon du patrimoine, gérant, délégué de la Confédération Artisanale des Petites Entreprises du Bâtiment
Jérôme Bléton, maçon du patrimoine, salarié de l'entreprise Glénat
Daniel Fauchery, représentant de Maisons Paysannes de France
Richard Lacortiglia, fondateur du centre de formation "Le Gabion", formateur et coordinateur pédagogique
De dos, Marie-Odile Paulet ne participait pas au jury.
jury OPRP 2015
Un petit exercice de maçonnerie pour finir la session OPRP juste avant le jury final. L'aplomb, le niveau et l'alignement comme bases de la maçonnerie, qu'elle soit conventionnelle ou traditionnelle. Un petit peu d'enduit terre pour les plus rapides.
Pendant l'exercice
Pendant la correction
Enduit terre du Royans
Gobetis chaux/prompt
Les présentations de la formation OPEC se sont déroulées sur4 sites différents, les mercredis
- 6 mai, à la Marc de Saint marcellin à 9h
- les 20 et 27 mai à la MNEI à Grenoble à 9h
- 3 juin à 9h à Bernin Salle Victorine Picot bat A, 71 Chemin des Sources et à 14h à Moirans, salle de réunion Novesparc à Centralpes
Une trentaine de personnes pour cette assemblée générale, ou le CA, élu l'année précédente pour deux ans, a voté à l'unanimité les rapports d'activité présentés de 18h à 19h30. Après les votes, 4 personnes ont pris la parole
-Jean Briselet, président de la mission locale de Saint Marcellin (et conseiller municipal de Saint marcellin), a déploré que les formations, dans tous les domaines, (non pas seulement dans le bâtiment) sur le centre Isère, étaient toutes situées sur le pays Voironnais. Il a donc lancé un appel à Aplomb pour plaider ensemble auprès du CTEF la cause du sud grésidaudan, et faire prendre conscience à la région que notre territore , où la mobiblité est très faible, est en grande demande de formations.
-Madame le Maire de Cras, Nicole Di Maria, s'est félicitée d'une collaboration avec aplomb qui permet de faire vivre sa commune malgré les restrictions budgetaires auxquelles les communes ont à faire face. Elle a aussi exprimé sa fierté d'avoir sur sa commune un four communal unique.
-Rebondissant sur cette phrase, madame la députée, Michèle Bonneton, a lancé l'idée d'un parcours touristique à imaginer autour de ce genre de chantier (cf Guédelon)
-Antoine Franco, président de l'association Entrepreneurs Solidaires du Centre-Isère a insisté sur le fait que ce type de chantier était transférable sur d'autres communes.
Chantier sur le mur du cimetière de Cras (les 23 et 24 avril) : 9 stagiaires ont remplacé l'ancien enduit à base de divers mortiers de ciment, posés à différentes époques, par un enduit de chaux hydraulique amaigri d'un peu de terre. Première journée: Balisage du chantier, protection des fleurs, dépose de l'enduit existant sur tout lemur donnant sur la rue, préparation du mur et du mortier, projection manuelle, puis serrage à la langue de chat sur une partie du mur. Le deuxième jour: grattage de l'enduit de la veille et nettoyage des pierres. et Rebelotte pour le reste du mur.
Jeté à la truelle
Serrage
Finition
Le groupe au travail
12 pierres taillées par les stagiaires, en grés d'Espagne et des blocs de ciment prompt coulés sur place.
Scellement des pierres
Coffrages
les deux techniques
Ensemble avec les dessertes
La formation OPRP continue avec un peu de charpente, et la réalisation de maquettes de poutraisons et solivages.
Utilisation des outils à main
Assemblage en queue d'aronde
Dernières vérifications
Premier jour: Le groupe OPRP travaille à la couverture du four. L'utilisation des briques récupérées sur le four de la combe Billard s'avère difficile sur les premiers rangs, vu leur état dégradé. Les joints sont plus nombreux que prévu. Dans la journée: 5 rangs de montés. Deux rangs avec des grandes briques cintrées en mauvais état (qu'il faut recouper proprement), et trois rangs avec des briques en forme de coin qui, elles, sont solides (plus loin du sol, elles n'ont pas baigné dans l'humidité).
Premier rang de briques
négociation de l'embouchure
5ème rang
C'est le mortier réfractaire qui a cet aspect sombre un peu désagréable à l'oeil lorsqu'il est frais.
Il est le plus indiqué pour résister aux températures qui seront appliquées à la voûte. Il existe des fours entièrement en terre crue, mais il doivent être reconstruits régulièrement. Ici, le four est propriété de la commune, et nous avons souhaité lui donner toutes les chances pour une longue vie!
Vue d'ensemble
Vue depuis l'extérieur
Deuxième journée: l'équipe de huit stagiaires est divisée en deux. La première équipe s'occupe du raccord au dessus de la bouche du four. Le reste de la voûte sera monté avec des briques simples: parallélépipédiques. La seconde entame le chantier de plafond du local technique par la réalisation de gabarits, et d'une plateforme de travail.
Présentation des briques
Le raccord maçonné
Vue de dessus
Troisième journée: la voûte du four est terminée, la clef donnée par michel est redimensionnée pour clore la construction. Les reins de la voûte commencent à être remplis et dammés avec de la terre caillouteuse. Le mur autour des pierres de la gueule du four est monté.
redimensionnement de la clef
mise en place avant le fichage
Compactage des reins
Le chantier
Schéma du plafond
Le dessin de la voûte légère du local est visible: les gabarits sont en place et les premiers rangs de briques plâtrières sont montées au plâtre rapide.
Les gabarits
Pose des briques plâtrières
Quatrième jour: Four à pain: Démolition et évacuation de la forme en paille, terre et plâtre. Piquage des coulures de mortier réfractaire. Et construction du conduit d'évacuation du oura: Une sortie d'air ménagée au fond du four pour permettre un allumage du four plus assuré. Ce conduit ménera sous l'avaloir qui est devant la gueule du four. Le mur de façades est complété pour pouvoir remplir les reins de la voûte.
On décoffre!
Piquage pour les durs-à-cuire
Plafond : La plupart des voûtes des églises qui ne sont ni romanes ni gothiques, sont bâties en briques et plâtre. La résistance à la compression du plâtre est autour de 28MPa, donc plus proche de celle du ciment (autour de 35 MPa) que de celle de la chaux hydraulique (autour de 5MPa). Ces voûtes légères ne sont pas faites pour être porteuses. C'est possible mais alors il faut concevoir le plafond autrement, et monter la voûte par tranches obliques. Ici nous avons commencé un plafond à simple paroi. Nous le finirons peut-être au mois de mai.
Pendant l'absence des stagiaires Michel Desanette, l'agent communal a réalisé une rigole pour recueillir l'eau de pluie contre le mur nord, sans maintenir l'humidité à la base du soubassement. Le pisé a bien séché, et les mousses qui s'étaient installées pendant l'hiver ont disparu.
Le mur nord et sa rigole
Vue de l'arrière-linteau vouté
La formation plâtre réservée aux artisans de tous horrizons a eu lieu à Cras les jeudi 19 et vendredi 20 mars 2015.
Les locaux laissés vacants par les stagiaires OPRP ont accueilli le stage court.
L'atelier a porté sur les 6 étapes de la mise en oeuvre d'un enduit plâtre.
Avant de construire la coupole du four (qui dans certaines régions est appelée la chapelle), l'équipe a mis en place une forme en terre, gravats et paille pour pouvoir guider précisément les rangs de briques. C'est Laurent Petrone qui assurait l'encadrement.
Cette forme a été dessinée sur un gabarit en fonction du diamètre désiré, de la flèche (hauteur) et des briques à notre disposition (Celles du four de la combe Billard, que nous avons démonté l'année précédente).
Ce gabarit devra tourner sur un axe vertical et guider la mise en place de la forme. L'axe et le remplissage de la forme devront pouvoir être déposés facilement, une fois la voûte bâtie.
Une fine couche de mortier rapide est ensuite appliquée et raclée par le gabarit, de manière à produire une croûte rigide et fiable. Cette forme servira de guide pendant le maçonnage des briques refractaires. Une fois la voûte montée, nous démolirons la forme, en la grignottant avec une houe ou un rouable (appelé aussi rable) qui est l'outil pour racler les cendres dans le four.
Notre four sera muni d'un cendrier, cet aménagement est aussi appelé étouffoir dans d'autres régions: il sert à recueillir les braises, avant d'enfourner le pain. Ces braises se consument ensuite et se transforment en cendres. Cette cendre était habituellement utilisée pour blanchir les draps. On pouvait aussi l'utiliser pour sécher les saucissons.
Cela reste un moyen de recueillir les braises sans se brûler, ni s'enfumer: le cendrier sera muni d'une porte en métal. Le passage entre four et cendrier est ménagé à l'intérieur du four, juste à gauche de la porte. Il sera lui aussi muni d'un couvercle.
A l'occasion d'une réunion à la salle des fêtes de Cras, le mardi 10 février, Mme Préveirault, sous-préfète et Mmes Gervasi et Boileau, conseillères régionales, acompagnées de membres du CTEF, ont rendu une petite visite amicale aux ateliers d'Aplomb voisins. Ils ont pu se rendre compte de l'avancement des travaux du four communal de Cras réalisé par les stagiaires OPRP en formation.
lien vers CTEF: Contrats Territoriaux Emploi Formation
lien vers OPRP: Ouvrier Professionnel en Restauration de Patrimoine
maison BonnetonLe samedi 31 janvier, la section Isère de l'association Maisons paysannes de France est venue visiter les ateliers d'Aplomb à Cras. Le matin a été consacré au four en construction, et aux différents ateliers de formation en cours dans notre local. Après le repas de midi, nous en avons profité pour montrer une maison paysanne craline réhabilitée dans l'esprit de MPF: un aménagement intérieur inventif dans des matériaux traditionnels (terre cuites, enduits de terre et de chaux, parquets massifs) et une façade principale préservée.
C'est Jean-Louis Pattard, plâtrier à la retraite et cheville ouvrière du festival de l'avenir au naturel de l'Albenc qui a assuré ainsi sa première formation.
6 salariés et artisans maçons, soucieux de diversifier leur savoir-faire, ont acquis les 6 étapes de la confection d'un enduit plâtre dans les règles de l'art.
Le stage a eu lieu à Cras à l'étage, pendant que les stagiaires OPRP se formaient à la zinguerie au RDC, avec Julien Cerri.
poser un tirant
faire le mortier
Transporter une pierre de taille